Ponce Pilate Alain Didier Commander à l'éditeur |
Croyant ou non, qui peut demeurer
insensible au drame de la passion du Christ ? Mais qui fut donc Ponce Pilate, l'homme de la condamnation de Jésus ? Un fonctionnaire dépassé par les évènements ? Un monument d'inconsistance ? Un lâche habité par la peur de la foule, de l'Empereur et du Sanhédrin ? En prononçant l'arrêt fatal, fut-il l'agent conscient ou inconscient du rachat du genre humain ? Sa question «qu'est-ce que la vérité ?» fournit-elle la clef de son comportement ? Pour y répondre, Alain Didier se hisse au sommet de l'art dramatique, à travers le théâtre d'un rendez-vous manqué avec la grâce du Rédempteur.Dans la presse Famille chrétienne, n°1629, du 4 au 10 avril 2009 […]Enfin, coup de cœur pour une pièce de théâtre en trois actes sur Ponce Pilate, en alexandrins s’il vous plaît ! L’auteur, Alain Didier, juriste, s’est largement appuyé sur les Évangiles et sur les visions d’Anne-Catherine Emmerich pour tenter de répondre à la question : « Qui était donc Ponce Pilate ? » L’homme de la condamnation de l’Innocent ? Un fonctionnaire dépassé ? Un inconsistant ? Un lâche ? Ou celui qui manqua le rendez-vous avec la grâce divine. Marie-Catherine d’Hausen Famille chrétienne, n°1656 du 10 au 16 octobre 2009 Alain Didier, expert en droit, poète en vers : juriste de métier, il écrit des pièces de théâtre dans la pure tradition classique de l'alexandrin sur des sujets destinés évangéliser. « Si vous étiez en proie à un mal incurable, / que n'attendriez-vous d'une main secourable ? / Et si vous receviez d'elle la guérison, appelleriez-vous crime une bénédiction ? »Où a-t-on déjà lu cela ? Pas dans Racine, ni Corneille ; peut-être l'autre Corneille, Thomas ? Nenni : l'encre de ces alexandrins vient à peine de sécher et l'auteur, Alain Didier, est bien vivant. Ces vers sont extraits de sa dernière pièce,Ponce Pilate, le pouvoir et la vérité, qui a été éditée cette année chez Via Romana. Une grande pièce sur un sujet chrétien toute en alexandrins ! On se le fait répéter deux fois avant d'y croire ! Mais on se rend à l'évidence : c'est du pur théâtre classique, et d'une inspiration chrétienne sans détour. [...] Extrait d'un entretien avecEdouard Huber |
Eden, ou la grande épreuve |
Le christianisme est
souvent contesté à propos de sa foi au péché originel. Mais quelle est donc la nature de cette chute initiale qui frapperait le genre humain tout entier de génération en génération ? Quels furent les circonstances, les enjeux, les protagonistes d’un drame susceptible d’éclairer création de l’homme, création de l’univers ? Péché de Chair ? Péché d’Esprit ? Accident inhérent à l’Évolution des espèces ? Il fallait un homme de théâtre pour dénoncer, en croyant, la tragédie qui mit fin au bonheur du premier homme et de la première femme au jardin d’Eden, le paradis terrestre attesté par la grande tradition judéo-chrétienne. Par la mise en scène des textes sacrés, par l’évocation systématique des exégèses de ce dogme, Alain Didier lève le voile sur l’un des mystères les plus difficiles à appréhender du livre de la Genèse. Des scribes hébreux aux Pères de l’Église, des philosophes et scientifiques aux théologiens, des poètes aux interrogations de l’homme de la rue, voici le fil d’Ariane d’un débat clef pour tenter de répondre à l’éternelle question de la mort et du mal. |
Néron Tragédie
Jean Hautepierre
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On peut se
demander pourquoi écrire aujourd’hui une pièce en vers apparaît comme une
gageure.
Jacques
Charpentreau
(revue
Le Coin de table, avril 2004)
J’ai été très heureux de lire [Néron] et de
constater qu’à notre époque un poète existait encore pour l’écrire.
Jean MARAIS
Sans cesse, Néron est poursuivi par sa conscience et par les Furies
pour avoir assassiné sa mère Agrippine, elle-même meurtrière de son frère
Britannicus. Sourd aux appels de sa conscience, sachant qu’il ne pourra plus
échapper à cette malédiction, il prend la résolution de s’enfoncer toujours
davantage dans le crime, entraînant avec lui ceux qui l’entourent dans un
tourbillon d’horreur et de sang.
« La vestale : Vos propos les
plus doux se chargent de tourments. Néron : C’est pour que vous
m’aimiez comme vos dieux méchants. La vestale : Nous gardons la
cité, loin des regards de l’homme. Néron : Vous pouvez bien aimer
un empereur de Rome ! La vestale : Nous pourrons l’adorer
quand il sera divin. Néron : Vous pouvez donc l’aimer alors qu’il
est humain. La vestale : Qui se mélange à nous cause sa propre
ruine… Néron : Qu’importe, si par vous mon regard s’illumine !
La vestale : Et ruine la cité, dont nous gardons le feu. Néron :
Qu’importe la cité, puisque je suis ton dieu ! Car tout si je le veux, ne
m’est qu’indifférence, Car je puis dédaigner sa ruine et sa souffrance Ou même
les vouloir, pour que mon seul plaisir Y trouve quelque objet conforme à mon
désir Songez, songez à vous…» Extrait de « Néron »
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Le Siège Epopée |
Trézène. Un empire antique -ou peut-être futur- où les passions se déchaînent, où le sang coule, où les armes se croisent. Une civilisation imaginaire qui naît, implose et périt sous nos yeux par des bribes éparses, par des poèmes épiques et des scènes dramatiques. Jean Hautepierre nous ouvre la porte de l’Empire de Trézène mais nous laisse trouver le chemin tortueux qui y mène. Il nous guide de sa voix mais nous laisse libres de découvrir par nous-mêmes quelles zones d’ombre émaillent l’histoire de ce monde mystérieux… Ce ne sont pas des poèmes que nous offre Jean Hautepierre mais bien un voyage, un périple. Une épopée. Un retour vers le passé, vers une Antiquité inconnue –ou un gigantesque bond vers le futur? Une quête où les rois se confrontent, où les amants se séparent, où les empires se transforment en poussière. "Le Siège", c’est avant tout un recueil unique et énigmatique, l’aboutissement de toute une vie d’écriture, qui se sert des questions qu’il pose comme d’autant d’armes pour nous troubler et nous subjuguer. |
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L'objectif de ce blog
- 1. Susciter un regain d'intérêt pour les nouvelles tragédies en vers ;
- 2. Fédérer les initiatives des auteurs, professionnels et amateurs du spectacle, éditeurs... en ce sens ;
- 3. Augmenter l'audience des oeuvre des auteurs associés.